Germination

Deux critères techniques :

• La capacité germinative (1) mesurée par le test de germination : c’est la capacité de la plante à émettre un germe en laboratoire dans des conditions établies selon un protocole précis de substrat, température et humidité
• L’énergie germinative (2) mesure la vigueur des germes émis par la semence, la capacité à faire une plantule. Ce second critère n’est pas mesuré en céréales à paille (ce qui est différent pour l’espèce maïs)

Ce sont deux notions différentes mais complémentaires.
L’évolution de chacun des critères est différente dans le temps.
La vigueur ou énergie germinative (2), baisse plus rapidement que la capacité germinative (1).
On enregistre alors des pertes à la levée dans les parcelles.
On remarque d’ailleurs que les taux de germination varient en fonction des traitements utilisés.
es traitements sont plus ou moins « agressifs » sur la semence.
Le vieillissement prématuré des semences est un phénomène connu et inéluctable (encore plus prononcé pour les semences de report), qui est accéléré par le traitement des semences.
Le pelliculage, mais surtout l’enrobage sont connus pour faire baisser de quelques points l’énergie germinative des semences. Ces opérations nécessitent une humidification des semences qui accélère les processus de vieillissement.
Il s’agit d’un vice caché du lot de semence, que les semenciers ne peuvent pas vérifier au moment où ils certifient leur produit.
Le décrochement des qualités germinatives postérieur au traitement est progressif et s’apprécie différemment en fonction de l’exigence des utilisateurs, des dates et densités de semis ou des types de sols.